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Aux Pieds des Femmes
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15 novembre 2005

Ashraff

Mon téléphone a sonné vers 14 Heures.

"Salut, c'est Ashraff, j'ai besoin de te voir, tu es libre?"

Je pouvais me rendre libre et ma réponse fut donc positive.

"Ok tu viens à 15 Heures 30. A toute".

Ashraff est une de mes amies depuis plus de 5 ans maintenant. Elle est Marocaine, pleine de charme et c'est un amour, parfois.

Là d'évidence au ton de sa voix et à la briéveté de notre échange, je savais que ce n'etait pas le jour.

Elle n'habite pas tres loin de mon Cabinet, en banlieue parisienne proche, mais comme c'est la banlieue je me suis bien évidemment planté dans le dédale des rues car je ne vais pas chez elle tous les jours, tant s'en faut.

Là je ne l'avais pas vue depuis le mois de Septembre quand bien même je l'ai eue à de multiples reprises au téléphone entre deux, car il est bien rare qu'une semaine se passe sans que l'un ou l'autre n'appelle.

Donc je suis arrivé chez elle à 15 Heures 35.

La porte s'est ouverte et elle m'a à peine dit bonjour.

J'ai reçu la première paire de gifles qui m'a surpris quand bien même je la pressentais et qui m'a fait esquisser un mouvement de recul.

Je me suis repris rapidement et j'ai reçu les autres sans broncher, mais suis incapable de dire combien me sont arrivées sur le visage.

Il est rapidement devenu brulant et douloureux.

Elle, elle ne parlait même pas, se contentant de me gifler froidement, et je mesurais sa colère dans l'eclair de ses yeux noirs.

"Je suis très enervée et n'ai aucune envie de t'en donner les raisons maintenant" me dit elle au bout d'un moment qui me parut une eternité.

"Déshabille toi et mets tes mains derrière ton dos."

Elle est revenue avec la ceinture d'une robe de chambre et me les a attachées serrées et sans aucune précaution.

Elle était devant moi et m'a regardé un moment.

Pas un sourire sur son visage, pas une seule marque de tendresse.

Elle a défait et retiré la ceinture de son jean et a commencé à me frapper sur tout mon corps, tournant autour de moi comme un fauve.

Elle prenait tout son temps entre chaque coup et à la douleur s'ajoutait pour moi l'angoisse du coup suivant et de ne pas savoir quand la punition s'arréterait.

Elle a juste dit à un moment : "et en plus tu n'es pas même foutu d'arriver à l'heure...."

Il n'y avait rien à répondre et elle n'aurait de toute manière toléré aucune intervention de ma part.

Puis d'un coup elle a arrété de me frapper et m'a détaché les mains.

"Allez rhabille toi et casse toi." Elle n'a rien ajouté de plus...

J'ai obtempéré sans un mot, un peu pantois, un peu groggi, pas mal endolori.

La pluie sur mon visage a au moins eu l'intérêt d'en calmer le feu.

Le téléphone a sonné en toute fin d'après-midi; c'était elle.

"Merci d'être venu, celà m'a fait du bien. Je te phone la semaine prochaine pour aller déjeuner ou pour se faire un diner."

C'est Ashraff et je l'aime telle qu'elle est....

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